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Oto-rhino-laryngology

ADÉNOME PARATHYROÏDIEN

juin 15, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
ADÉNOME PARATHYROÏDIEN

L’adénome parathyroïdien , c’est quoi ?

L’adénome parathyroïdien est une tumeur bénignedéveloppée au sein d’une ou plusieurs des glandes parathyroïdes, situées à proximité de la thyroïde. Cette tumeur provoque une hyperactivitéde la glande touchée, entraînant une surproduction de parathormone (PTH), l’hormone régulant le métabolisme du calcium dans l’organisme. L’excès de PTH conduit à une hypercalcémie, avec des répercussions sur plusieurs organes.

Comment savoir si on est malade ?
Les symptômes de l’adénome parathyroïdien :

Les symptômes de l’adénome parathyroïdien sont principalement liés à l’hypercalcémie et peuvent inclure :

  • Polyurie et polydipsie : en raison de la fuite de calcium dans les urines.
  • Fatigue et faiblesse musculaire.
  • Douleurs osseuses : dues à la déminéralisation osseuse (ostéoporose) provoquée par l’excès de PTH.
  • Calculs rénaux : fréquents en raison de l’augmentation de la concentration de calcium dans le sang.
  • Troubles digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales et constipation.
  • Symptômes neuropsychologiques : troubles de la mémoire, confusion, irritabilité, dépression.

Qu’est ce qui provoque l’adénome parathyroïdien?
Les causes :

L’adénome parathyroïdien est causé par une prolifération cellulaire anormale d’une des glandes parathyroïdes, entraînant une production excessive de PTH. Les principales causes incluent :

  • Syndromes génétiques : Comme la néoplasie endocrinienne multiple (NEM), qui prédispose au développement de tumeurs des glandes parathyroïdes.
  • Mutation génétique : Certaines formes familiales d’hyperparathyroïdie peuvent être liées à des mutations génétiques.
  • Sporadique : La majorité des cas d’adénome parathyroïdien sont sporadiques, sans cause héréditaire identifiée.

Quelles sont les risques de l’adénome parathyroïdien?
Les conséquences sur votre santé :

Les conséquences de l’adénome parathyroïdien non traité peuvent être graves :

  • Troubles neuropsychologiques : La calcémie élevée peut affecter les fonctions cérébrales, avec un impact sur la cognition et le comportement.
  • Hypercalcémie chronique : Peut entraîner des complications rénales (néphrolithiase, insuffisance rénale), osseuses (ostéoporose, fractures) et cardiovasculaires (hypertension, calcifications vasculaires).
  • Ostéoporose : La surproduction de PTH accélère la résorption osseuse, entraînant une fragilité accrue des os.
  • Atteinte rénale : L’excès de calcium dans les urines favorise la formation de calculs rénaux, avec un risque d’insuffisance rénale si le problème persiste.

Comment ça se soigne ?
Le traitement de l’adénome parathyroïdien :

Le traitement principal de l’adénome parathyroïdien est chirurgical :

  • Traitement médical : En cas de contre-indication chirurgicale ou d’hypercalcémie sévère, des médicaments comme les bisphosphonates ou le cinacalcet peuvent être utilisés pour contrôler temporairement les symptômes.
  • Parathyroïdectomie : L’ablation de la glande parathyroïdienne affectée est le traitement de choix. Elle permet de normaliser les niveaux de PTH et de calcium. La chirurgie est généralement curative.
  • Chirurgie mini-invasive : Utilisée lorsque l’adénome est bien localisé par les examens d’imagerie.
  • Complications chirurgicales : Une attention particulière est portée à la préservation du nerf récurrent, responsable de l’innervation des cordes vocales, et à la surveillance des taux de calcium postopératoires.

Nos recommandations :

  • Consultation spécialisée : Tout patient présentant une hypercalcémie doit être orienté vers un endocrinologue ou un chirurgien spécialisé pour une prise en charge adéquate.
  • Suivi post-opératoire : Après une parathyroïdectomie, un suivi régulier des taux de calcium et de PTH est essentiel pour vérifier la normalisation des paramètres et prévenir une hypocalcémie post-chirurgicale.
  • Surveillance à long terme : Les patients doivent être surveillés pour les éventuelles récidives et les complications osseuses ou rénales.
  • Éviter les excès de calcium : Les apports excessifs de calcium et de vitamine D doivent être évités chez les patients présentant une hypercalcémie avant traitement.
  • Rééducation vocale : Si une atteinte du nerf récurrent survient après la chirurgie, une rééducation vocale peut être nécessaire.

Si vous ressentez un ou plusieurs des symptômes mentionnés ci-dessus, nous vous invitons à consulter notre cabinetpour une prise en charge personnalisée et un traitement adapté à votre situation

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LA THYROÏDE

mai 25, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
LA THYROÏDE

Découvrez plus de détails sur le goitre et sur comment nous pouvons vous aider.

Parmi les maladies de la thyroïde, voici les plus fréquentes, Découvrez-en plus sur les causes, les symptômes et ce que nous pouvons faire pour vous aider.

Le goitre , c’est quoi ?

La thyroïde est une glande en forme de papillon située à la base du cou juste en dessous de la pomme d’Adam. Elle comprend deux lobes qui se trouvent de part et d’autres de la trachée et sont reliés à l’avant par un isthme. Un goitre est la croissance irrégulière de la glande thyroïde.

Comment savoir si on est malade ?
« Les symptômes du goitre »

Le goitre a plusieurs symptômes, mais parmi les symptômes les plus courants du goitre, on distingue :

  • Hypertrophie en avant de la gorge, allant d’une petite masse à une énorme masse (c’est cette grosse boule visible qu’on appelle le goitre).

  • Problèmes de déglutition, si le goitre est suffisamment gros pour appuyer sur l’œsophage.

  • Problèmes respiratoires, si le goitre est suffisamment gros pour appuyer sur la trachée.

Qu’est ce qui provoque le goitre ?
« Les causes »

On identifie plusieurs causes comme étant à l’origine du goitre. Parmi les causes du goitre, on peut notamment citer :

  • Manque d’iode dans l’alimentation.

  • Consommation élevée de certains aliments qui neutralisent l’iode, comme le chou, le brocoli et le chou-fleur. D’autres aliments, comme le soja, peuvent également induire des goitres.

  • Certains médicaments, comme le lithium et la phénylbutazone provoquent le goitre.

  • Cancer de la thyroïde (une des causes de plus en plus régulières du goitre).

  • Nodules se développant sur la glande thyroïde.

  • Hyperthyroïdie (glande thyroïde hyperactive).

  • Hypothyroïdie (glande thyroïde sous-active)

Quelles sont les risques du goitre ?
« Les conséquences sur votre santé »

Un goitre lui-même ne cause généralement pas de complications. L’apparence peut être gênante ou embarrassante pour certaines personnes. Un gros goitre peut obstruer les voies digestives et/ou respiratoires. Les changements dans la production d’hormones thyroïdiennes qui peuvent être associés aux goitres peuvent entraîner des complications dans plusieurs systèmes corporels.

Comment ça se soigne ?
« Le traitement du goitre »

Le traitement du goitre dépend de la cause sous-jacente :

  • le Goitre causé par une carence en iode : peut être aidé par l’introduction d’aliments riches en iode dans l’alimentation, tels que les fruits de mer et le sel iodé.

  • L’hyperthyroïdie : gérée avec des médicaments qui ralentissent l’activité de la thyroïde et par conséquent détruit le goitre. Si ceux-ci ne fonctionnent pas, une partie ou la totalité de la glande thyroïde est enlevée par chirurgie (thyroïdectomie). Alternativement, certaines ou toutes les cellules productrices d’hormones de la thyroïde peuvent être détruites par un traitement à l’iode radioactif.

  • L’hypothyroïdie : traitée par une hormonothérapie substitutive.

  • les nodules thyroïdiens bénins sont rétrécis avec des médicaments, détruits avec un traitement à l’iode radioactif ou enlevés chirurgicalement, selon le type.

  • le Cancer de la thyroïde : traité par l’ablation chirurgicale de la glande, suivie généralement d’un traitement à l’iode radioactif ce qui permet d’éradiquer la maladie.

J’ai le goitre, que dois-je faire maintenant ?
« Nos recommandations en cas de goitre »

Lorsque vous avez un goitre, un médecin effectuera généralement des analyses de sang pour vérifier si vous produisez trop ou trop peu de thyroxine ou de triiodothyronine. Des tests sanguins peuvent également aider à découvrir la cause de certains goitres. Peu importe le type de traitement qu’une personne subit, les choix de mode de vie quotidiens sont la clé pour une santé globale. Donc, pour maintenir la glande thyroïde dans les meilleures conditions, et éviter le goitre, assurez-vous de garder un rythme de vie sain. Des facteurs tels qu’une alimentation saine, un repos suffisant, un exercice physique approprié et une vie sans stress peuvent contribuer grandement à éviter tout problème de goitre.

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GANGLION & NODULE DU COU

mai 8, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
GANGLION & NODULE DU COU

Ganglion & nodule du cou, c’est quoi ?

Les ganglions lymphatiques cervicaux jouent un rôle clé dans la défense immunitaire en filtrant les agents pathogènes. Lorsqu’ils augmentent de taille, on parle d’adénopathie cervicale. Les nodules du cou, quant à eux, peuvent être des masses solides ou kystiques, et leur nature varie de bénigne à maligne. Une hypertrophie ou un nodule au niveau cervical nécessite un bilan complet, en particulier pour exclure des étiologies infectieuses ou néoplasiques, notamment chez les enfants et les adultes à risque.

Les ganglions et nodules cervicaux représentent une préoccupation fréquente en consultation ORL.

Comment savoir si on est malade ?
Les symptômes du ganglion & nodule du cou :

  • Masse palpable : Un ganglion hypertrophié ou un nodule est souvent indolore, mais il peut être douloureux en cas d’infection.
  • Douleur locale : Surtout en cas d’infection, l’adénopathie peut être sensible au toucher.
  • Rougeur ou chaleur : En cas d’infection associée à une lymphadénite.
  • Symptômes systémiques : Fièvre, fatigue, perte de poids inexpliquée peuvent être des signes d’une pathologie plus sérieuse comme la tuberculose ou une néoplasie (notamment un cancer des VADS – voies aérodigestives supérieures).
  • Dysphagie ou difficulté respiratoire : En cas de compression locale due à un nodule volumineux.

Qu’est ce qui provoque le Ganglion & nodule du cou ?
Les causes :

Les causes des ganglions et nodules cervicaux sont nombreuses et variées. Elles peuvent être classées en trois grands groupes :

  • Causes infectieuses :
  1. Infections virales ou bactériennes : Les infections des voies respiratoires supérieures (angine, pharyngite) sont une cause fréquente d’adénopathie cervicale, surtout chez l’enfant.
  2. Tuberculose : L’adénopathie tuberculeuse cervicale est une manifestation fréquente de la tuberculose extrapulmonaire, avec des ganglions indolores, parfois fluctuants.
  3. Infections à mycobactéries atypiques (AMAP) : Elles surviennent surtout chez les enfants et se manifestent par des ganglions cervicaux unilatéraux, souvent chroniques.
  • Causes néoplasiques :
  1. Cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) : Le cancer ORL peut se manifester par une adénopathie cervicale indolore, souvent unilatérale, avec ou sans signes locaux.
  2. Métastases ganglionnaires : Des nodules cervicaux peuvent aussi provenir de cancers à distance (sein, poumon, thyroïde).
  • Causes bénignes :
  1. Kystes congénitaux : Chez les enfants, les kystes branchiaux et thyroglosses sont des nodules fréquents.
  2. Hyperplasie ganglionnaire : Réactionnelle à une infection banale ou chronique.

 

Quelles sont les risques du Ganglion & nodule du cou ?
Les conséquences sur votre santé :

  • Infections chroniques : En l’absence de traitement, une adénopathie infectieuse comme la tuberculose peut se compliquer d’abcès ou de fistulisation.
  • Complications néoplasiques : Les métastases ganglionnaires non traitées peuvent se propager, compromettant le pronostic vital.
  • Compression locale : Des nodules volumineux peuvent comprimer les structures adjacentes, entraînant des difficultés respiratoires ou de déglutition.

Comment ça se soigne ?
Explorations et traitement :

L’évaluation d’un ganglion ou d’un nodule cervical doit être systématique et rigoureuse pour établir un diagnostic précis :

  • Bilan infectieux : Recherche de la tuberculose ou d’infections spécifiques comme l’AMAP chez les enfants.
  • Examen clinique ORL : Palpation des ganglions, examen endoscopique des voies aérodigestives supérieures à la recherche d’une éventuelle tumeur des VADS.
  • Biopsie ou cytoponction à l’aiguille fine : Essentielle pour l’analyse cytologique ou histologique des ganglions ou nodules suspects, notamment en cas de suspicion de malignité.
  • Tomodensitométrie (TDM) : Permet une évaluation détaillée des structures cervicales et une cartographie des ganglions, utile dans les bilans d’extension des cancers.

Le traitement dépend de la cause sous-jacente et de la gravité de la pathologie identifiée :

  • Infections bactériennes : Antibiothérapie adaptée, parfois associée à un drainage chirurgical en cas d’abcès.
  • Tuberculose : Un traitement antituberculeux prolongé est nécessaire pour éradiquer l’infection. Une surveillance régulière s’impose.
  • Cancer des VADS : La prise en charge oncologique inclut généralement une combinaison de chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie, selon le stade du cancer et l’étendue des métastases ganglionnaires.
  • Kystes congénitaux : Leur exérèse chirurgicale est recommandée pour prévenir les récidives infectieuses ou les complications compressives.

J’ai le Ganglion & nodule du cou, que dois-je faire?
Nos recommandations

  • Consultation ORL rapide : Toute adénopathie ou nodule persistant au-delà de trois semaines doit faire l’objet d’une évaluation ORL complète pour exclure une cause néoplasique.
  • Explorations complémentaires : En cas de suspicion de tumeur, une TDM cervicale et une biopsie ou cytoponction sont indispensables pour confirmer le diagnostic et adapter le traitement.
  • Pédiatrie : Chez l’enfant, une adénopathie chronique doit amener à rechercher une infection spécifique comme la tuberculose ou une infection à mycobactéries atypiques.
  • Suivi régulier : Les patients atteints de cancers des VADS nécessitent un suivi strict pour surveiller l’évolution et prévenir la récidive.

Si vous ou votre enfant ressentez une tuméfaction au niveau du cou, il est vivement recommandé de consulter notre cabinetpour une évaluation complète et une prise en charge personnalisée, afin d’instaurer le traitement le plus approprié.

 

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LA RHINITE ALLERGIQUE

février 25, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
LA RHINITE ALLERGIQUE

La rhinite allergique, c’est quoi ?

La rhinite allergique est une inflammation de la muqueuse nasale provoquée par une réaction allergique à des allergènes tels que le pollen, les acariens, ou les poils d’animaux. Elle se manifeste souvent par des symptômes tels que des éternuements, des démangeaisons nasales et un écoulement nasal. Cette condition peut être saisonnière (pollens) ou persistante (acariens, moisissures). La rhinite allergique peut également aggraver d’autres affections respiratoires, notamment l’asthme. Elle est souvent diagnostiquée par un examen clinique et des tests allergologiques.

Comment savoir si on est malade ?
Les symptômes :

  • Éternuements fréquents.
  • Écoulement nasal clair et liquide.
  • Démangeaisons dans le nez, la gorge et les yeux.
  • Congestion nasale et difficulté à respirer par le nez.
  • Toux persistante due à un écoulement post-nasal.
  • Fatigue et troubles du sommeil.

Qu’est ce qui provoque la rhinite allergique ?
Les causes :

  • Allergènes : Pollen, acariens, moisissures, poils d’animaux.
  • Exposition à des irritants environnementaux (fumée, pollution).
  • Antécédentsfamiliaux d’allergies.
  • Facteurs environnementaux : humidité et climat.
  • Sensibilisation accrue due à l’exposition répétée aux allergènes.
  • Maladies concomitantes telles que l’asthme.

Quelles sont les risques sur votre santé ?
Les conséquences :

  • Impact sur la qualité de vie : Fatigue, troubles du sommeil et diminution de la concentration.
  • Complications respiratoires : Aggravation de l’asthme ou développement de sinusites.
  • Infection : Risque accru d’infections des voies respiratoires supérieures.
  • Inflammation chronique : Possibilité d’une inflammation persistante de la muqueuse nasale.
  • Syndrome d’hyperréactivité bronchique : Augmentation des symptômes respiratoires.
  • Diminution de la performance physique : En particulier lors d’activités sportives.

Comment ça se soigne ?
Le traitement :

  • Antihistaminiques : Médicaments pour soulager les symptômes tels que les éternuements et les démangeaisons.
  • Corticothérapie nasale : Utilisation de sprays nasaux corticostéroïdes pour réduire l’inflammation de la muqueuse nasale.
  • Lavage nasal : Utilisation de solutions salines pour éliminer les allergènes et hydrater la muqueuse.
  • Immunothérapie allergénique : Des injections ou des comprimés contenant de petites quantités d’allergènes pour désensibiliser le patient.
  • Éviter les allergènes : Mesures pour limiter l’exposition aux déclencheurs connus

J’ai une rhinite allergique, que dois-je faire maintenant ?
Nos recommandations :

  • Consulter spécialiste ORL : Pour un diagnostic précis et un plan de traitement adapté.
  • Éviter les allergènes : Identifier et minimiser l’exposition aux allergènes spécifiques.
  • Utiliser un humidificateur : Pour maintenir un niveau d’humidité adéquat dans l’environnement.
  • Pratiquer le lavage nasal : Pour éliminer les allergènes et réduire l’inflammation.
  • Adopter un mode de vie sain : Incluant une alimentation équilibrée et une activité physique régulière pour renforcer le système immunitaire.
  • Suivre un traitement régulier : Respecter les prescriptions médicales et revenir pour un suivi si les symptômes persistent.

En cas de symptômes répétitifs, nous vous recommandons de venir consulter pour avoir un traitement adéquat à votre cas.

 

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L’APNEE DU SOMMEIL

février 24, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
L’APNEE DU SOMMEIL

L’apnée du sommeil, c’est quoi ?

L’apnée du sommeil est un trouble respiratoire qui se caractérise par des interruptions répétées de la respiration pendant le sommeil. Ces pauses respiratoires, appelées apnées, durent généralement de 10 à 30 secondes, voire plus, et peuvent se produire plusieurs fois par heure.

Il existe deux types principaux d’apnée du sommeil : l’apnée obstructive du sommeil (AOS), où les voies respiratoires sont partiellement ou totalement bloquées, et l’apnée centrale du sommeil, causée par un dysfonctionnement de la commande respiratoire cérébrale.

La forme la plus courante est l’apnée obstructive du sommeil, souvent associée à un relâchement des muscles de la gorge durant le sommeil. Un diagnostic précis nécessite généralement une polysomnographie, un examen du sommeil réalisé dans un centre spécialisé ou à domicile.

Comment savoir si on est malade ?
Les symptômes de l’apnée du sommeil :

  • Des ronflements forts et irréguliers, souvent interrompus par des pauses respiratoires suivies de halètements ou d’étouffements.
  • La somnolence diurne excessive est fréquente, due à un sommeil non réparateur causé par les interruptions fréquentes de la respiration.
  • Des maux de têtematinaux, une fatigue persistante, des troubles de la concentrationet de la mémoire sont également des symptômes courants.
  • Les personnes souffrant d’apnée du sommeil peuvent se réveiller fréquemment avec une sensation de gorge sècheou douloureuse.
  • Irritabilité, troubles de l’humeur et dépression peuvent aussi être associés à un manque chronique de sommeil réparateur.

Qu’est ce qui provoque l‘apnée du sommeil ?
Les causes :

L’apnée obstructive du sommeil est souvent causée par un relâchement excessif des muscles de la gorge, bloquant temporairement les voies respiratoires.

L’obésité est un facteur de risque majeur, car la graisse accumulée autour du cou peut comprimer les voies respiratoires.

Des anomalies anatomiques, comme une hypertrophie des amygdales ou une déviation de la cloison nasale, peuvent également favoriser l’apnée du sommeil.

L’âge avancé et le sexe masculin sont des facteurs de risque, les hommes étant plus susceptibles de développer ce trouble.

La consommation d’alcool, de sédatifs ou de tabac avant le coucher peut également aggraver le relâchement des muscles respiratoires pendant le sommeil.

Quelles sont les risques de l’apnée du sommeil ?
Les conséquences sur votre santé :

  • Sans traitement, l’apnée du sommeil peut entraîner une fatigue chroniquequi affecte la qualité de vie, augmentant le risque d’accidents de la route et de blessures professionnelles.
  • Un risque accru de maladies cardiovasculaires graves, telles que l’hypertension, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.
  • Le manque de sommeil réparateur peut aussi provoquer des troubles cognitifsà long terme, comme une diminution de la concentration et de la mémoire.
  • L’apnée du sommeil peut aggraver des conditions médicales existantes, telles que le diabète de type 2 et l’insuffisance cardiaque. Elle peut également entraîner une dégradation des relations personnelles, en raison des ronflements intenses et des interruptions de sommeil pour le partenaire.

Comment ça se soigne ?
Le traitement de l’apnée du sommeil :

Le traitement de l’apnée obstructive du sommeil inclut souvent l’utilisation d’un appareil à pression positive continue (CPAP), qui maintient les voies respiratoires ouvertes pendant le sommeil.

Des changements de mode de vie, comme la perte de poids, l’arrêt du tabacet la réduction de la consommation d’alcool, peuvent améliorer les symptômes.

Dans certains cas, des dispositifs orauxpeuvent être utilisés pour repositionner la mâchoire et la langue afin de maintenir les voies aériennes ouvertes.

Une chirurgiepeut être envisagée pour corriger les anomalies anatomiques responsables de l’obstruction, comme l’ablation des amygdales ou la correction d’une déviation nasale.

Pour les formes d’apnée centrale du sommeil, un traitement par ventilation assistée ou l’utilisation de dispositifs spéciaux qui stimulent la respiration peut être nécessaire.

J’ai l‘apnée du sommeil, que dois-je faire ?
Nos recommandations :

Les patients suspectant une apnée du sommeil doivent consulter un spécialiste pour un diagnostic via un examen du sommeil (polysomnographie) et suivre les recommandations du médecin.

Adopter un mode de vie sain, avec une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier et une perte de poids, peut réduire les symptômes et les risques associés à l’apnée du sommeil.

Il est recommandé d’éviter l’alcoolet les sédatifs avant le coucher, car ils peuvent exacerber les obstructions respiratoires.

Dormir sur le côté, plutôt que sur le dos, peut aider à prévenir l’effondrement des voies respiratoires et à réduire la fréquence des apnées.

Les patients doivent suivre strictement le traitement prescrit, notamment l’utilisation régulière du CPAP, pour améliorer la qualité du sommeil et réduire les risques de complications à long terme.

​Si les douleurs persistent, passez au cabinet pour consulter afin qu’on puisse vous établir un traitement adapté à votre cas.

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LA SINUSITE CHRONIQUE

février 10, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
LA SINUSITE CHRONIQUE

C’est quoi ?

La sinusite chronique est une inflammation persistante des sinus qui dure plus de 12 semaines malgré le traitement. Elle affecte les cavités sinusales situées autour du nez, entraînant un blocage de l’écoulement normal du mucus.

Contrairement à la sinusite aiguë, qui est souvent causée par des infections virales ou bactériennes, la sinusite chronique peut être liée à des problèmes structurels ou à des inflammations prolongées. Elle peut inclure la formation de polypes nasaux ou une réaction excessive des muqueuses à des irritants.

Un diagnostic par endoscopie ou imagerie médicale, comme un scanner, est souvent nécessaire pour confirmer la sinusite chronique et évaluer l’étendue de l’inflammation.

Comment savoir si on est malade ?
Les symptômes de la sinusite chronique :

  • Les symptômes incluent une congestion nasale continue, rendant la respiration difficile par le nez.
  • Des douleurs ou une sensation de pression au niveau du visage, surtout autour des yeux, du front et des joues, sont fréquentes.
  • Des écoulements nasaux épais et parfois purulents, qui peuvent s’écouler vers l’arrière de la gorge (écoulement post-nasal), sont courants.
  • Une diminution ou une perte de l’odorat (hyposmie ou anosmie) est un symptôme typique de la sinusite chronique.
  • Fatigue, maux de tête et toux persistante, particulièrement la nuit, peuvent accompagner ces symptômes.

Qu’est ce qui provoque la sinusite chronique ?
Les causes :

  • Les infections récurrentes non traitées ou mal traitées, conduisant à une inflammation persistante.
  • Les allergies, en particulier la rhinite allergique, peuvent favoriser une inflammation prolongée des muqueuses nasales et des sinus.
  • Les anomalies anatomiques, telles qu’une déviation de la cloison nasale ou des polypes nasaux, peuvent obstruer les sinus et empêcher leur drainage.
  • L’exposition prolongée à des irritants environnementaux, comme la fumée, la pollution ou des produits chimiques, peut exacerber l’inflammation des sinus.
  • Les affections sous-jacentes comme l’asthme ou les troubles immunitaires peuvent augmenter le risque de sinusite chronique.

Quelles sont les risques de la sinusite chronique ?
Les conséquences sur votre santé :

La sinusite chronique peut altérer considérablement la qualité de vie, avec une fatigue persistante et des douleurs faciales impactant les activités quotidiennes.

Les patients peuvent souffrir d’une diminution de la concentration et de la productivité en raison de la gêne respiratoire et des maux de tête constants.

Sans traitement, l’infection peut s’étendre aux structures voisines, entraînant des complications plus graves, comme une infection de l’orbite ou des méninges (rare).

Les patients peuvent développer une dépendance à l’utilisation excessive de décongestionnants nasaux, ce qui peut aggraver les symptômes.

La perte prolongée de l’odorat peut entraîner des troubles alimentaires et affecter l’appétit et le plaisir de manger.

Comment ça se soigne ?
Le traitement :

Le traitement de la sinusite chronique commence souvent par des médicaments, notamment des corticostéroïdes nasauxpour réduire l’inflammation.

Des lavages nasaux réguliers avec une solution saline sont recommandés pour favoriser le drainage du mucus et nettoyer les sinus.

En cas d’infection bactérienne, des antibiotiques peuvent être prescrits, bien que leur efficacité soit limitée dans la sinusite chronique non infectieuse.

Si les médicaments ne suffisent pas, une intervention chirurgicale, comme une sinusotomie endoscopique, peut être nécessaire pour ouvrir les sinus obstrués et retirer les polypes.

Un suivi médical régulier est important pour surveiller l’évolution et ajuster le traitement en fonction des résultats obtenus.

J’ai la sinusite chronique, que dois-je faire maintenant ?
Nos recommandations :

Il est recommandé de consulter un spécialiste ORL pour un diagnostic précis et une prise en charge adaptée, surtout si les symptômes persistent malgré les traitements.

L’utilisation régulière de spray à base de corticostéroïdes et de lavages nasaux à la solution saline peut aider à contrôler les symptômes et prévenir les récidives.

En cas d’allergie, un traitement antihistaminique ou une désensibilisation allergénique peut être envisagé pour réduire l’inflammation nasale.

Il est conseillé d’éviter les irritants environnementaux tels que la fumée de cigarette, la pollution ou les produits chimiques qui peuvent aggraver l’inflammation des sinus.

Un bon maintien de l’hydratation et une humidification de l’air ambiant sont bénéfiques pour garder les voies nasales dégagées et faciliter le drainage des sinus.

Pour un traitement adéquat, nous vous recommandons de passer au cabinet.

 

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L’obstruction nasale

février 2, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
L’obstruction nasale

L’Obstruction nasale, c’est quoi ?

L’obstruction nasale est un symptôme fréquent qui se caractérise par une difficulté ou une incapacité à respirer normalement par le nez. Elle peut être unilatérale ou bilatérale, intermittente ou permanente, et résulter de diverses causes anatomiques, inflammatoires ou tumorales. Ce problème peut affecter aussi bien les adultes que les enfants.

Le diagnostic:

Pour diagnostiquer la cause de l’obstruction nasale, plusieurs examens peuvent être réalisés :

    • Nasofibroscopie : C’est un examen essentiel réalisé par un ORL, permettant de visualiser directement l’intérieur des fosses nasales et des cavités sinusiennes à l’aide d’un endoscope flexible. Cet examen est particulièrement utile pour identifier des anomalies anatomiques, un corps étranger narinaire ou une tumeur nasale.
    • Tomodensitométrie (TDM) : L’imagerie par scanner permet une évaluation détaillée des structures osseuses et sinusiennes. Elle est souvent nécessaire pour évaluer l’étendue des pathologies comme une tumeur nasale ou une sinusite chronique, et pour planifier une éventuelle intervention chirurgicale.

Qu’est ce qui provoque l’Obstruction nasale ?
Les causes :

    • Rhinite aiguë ou chronique : Inflammation de la muqueuse nasale due à une infection ou à des allergies.
    • Déviation de la cloison nasale : Malformation anatomique souvent congénitale ou due à un traumatisme.
    • Corps étranger narinaire : Situation fréquente en pédiatrie, où un objet introduit dans le nez peut entraîner une obstruction unilatérale associée à une sécrétion purulente et malodorante.
    • Tumeur nasale ou sinusienne : Une masse bénigne ou maligne peut obstruer les voies nasales, entraînant une obstruction progressive. Les tumeurs des fosses nasales doivent être suspectées, notamment en présence de signes d’obstruction nasale unilatérale persistante chez l’adulte.
    • Hypertrophie des cornets : Augmentation de la taille des cornets inférieurs, souvent en réponse à une inflammation chronique.
    • Sinusite : Une infection des sinus peut provoquer un gonflement des muqueuses et une accumulation de sécrétions, bloquant ainsi les voies aériennes nasales.

Quelles sont les risques de l’Obstruction nasale ?
Les conséquences sur votre santé :

  • Difficultés respiratoires : La respiration buccale devient prépondérante, ce qui peut assécher les muqueuses buccales et entraîner des infections oropharyngées.
  • Troubles du sommeil : Les patients peuvent souffrir de ronflements ou d’apnées du sommeil en raison de la fermeture partielle ou complète des voies respiratoires nasales.
  • Infections récurrentes : Une obstruction chronique peut favoriser la survenue d’infections des voies respiratoires supérieures, comme les sinusites chroniques.
  • Retard de croissance et de développement chez l’enfant : En pédiatrie, une obstruction nasale persistante peut altérer la respiration et le sommeil, influençant ainsi la croissance et le développement normal de l’enfant.

Comment ça se soigne ?
Le traitement :

  • Médical :
    • Corticostéroïdes intranasaux : Utilisés pour réduire l’inflammation des muqueuses nasales, en particulier dans les cas de rhinite chronique ou de polypes.
    • Antibiotiques : Prescrits en cas d’infections bactériennes comme la sinusite.
    • Antihistaminiques : Pour les patients souffrant de rhinite allergique.
  • Chirurgical :
    • Réduction des cornets : En cas d’hypertrophie des cornets inférieurs, une réduction chirurgicale peut être nécessaire.
    • Septoplastie : Correction de la déviation de la cloison nasale.
    • Parfois, une intervention chirurgicale endoscopiqueest nécessaire pour retirer des polypes nasaux ou traiter une tumeur nasale.
    • Extraction de corps étranger : En pédiatrie, un corps étranger narinaire doit être retiré rapidement pour éviter les complications infectieuses.

    J’ai une Obstruction nasale, que dois-je faire ?
    Nos recommandations :

    • Consultation ORL : Il est recommandé de consulter un spécialiste ORL pour toute obstruction nasale persistante ou récidivante afin d’établir un diagnostic précis.
    • Imagerie adaptée : Une TDM est souvent nécessaire pour explorer les causes sous-jacentes d’une obstruction persistante, notamment dans le cadre de tumeurs ou d’anomalies anatomiques complexes.
    • Pédiatrie : Chez l’enfant, l’obstruction nasale doit toujours être évaluée rapidement, en particulier en cas de suspicion de corps étranger ou de tumeur.
    • Suivi régulier : Les patients présentant des tumeurs ou des sinusites chroniques doivent bénéficier d’un suivi régulier afin d’éviter les complications et de surveiller la récidive.

    Si vous ou votre enfant ressentez une obstruction nasale persistante, il est vivement recommandé de consulter notre cabinet pour une évaluation complète et une prise en charge personnalisée, afin d’instaurer le traitement le plus approprié.

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    TOUX CHRONIQUE

    janvier 25, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
    TOUX CHRONIQUE

    La toux chronique, c’est quoi ?

    La toux chronique est une toux persistante qui dure plus de 8 semaines chez l’adulte ou plus de 4 semaines chez l’enfant. Elle peut être sèche ou productive (avec expectoration de mucus) et est souvent un symptôme sous-jacent d’une pathologie respiratoire ou ORL.

    En ORL, elle peut être liée à une irritation des voies respiratoires supérieures, comme le pharynx ou le larynx. La toux chronique peut également provenir de stimulations nerveuses prolongées dans la région du nerf vague ou du larynx.

    Un examen ORL complet, incluant une nasofibroscopie, peut être nécessaire pour explorer les causes.

    Comment savoir si on est malade ?
    Les symptômes de la toux chronique    :

    • En plus de la toux persistante, le patient peut ressentir une sensation de brûlure rétro-sternale, en particulier en cas de RGO.
    • Une dysphonie ou des changements de la voixpeuvent survenir si le larynx est irrité de manière chronique.
    • Un écoulement nasal postérieur, lié à une sinusite chronique, peut s’accompagner d’une sensation de mucus dans la gorge.
    • Des expectorations fréquentes, souvent blanches ou muqueuses, peuvent indiquer une surproduction de sécrétions bronchiques.
    • Certains patients rapportent également des sifflements respiratoiresou une dyspnée en cas d’asthme sous-jacent.

    Qu’est ce qui provoque la toux chronique  ?
    Les causes     :

    • Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une cause fréquente de toux chronique, lorsque les acides remontent et irritent les voies aériennes supérieures.
    • Les sinusites chroniques et le syndrome de goutte post-nasale peuvent provoquer une irritation chronique du larynx.
    • L’exposition à des irritants comme la fumée de tabac, la pollution, ou les produits chimiques peut entraîner une toux persistante.
    • Les pathologies chroniques des voies respiratoires basses, comme l’asthme ou la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), sont également responsables.
    • Une infection chronique, comme la coqueluche ou la tuberculose, peut parfois se manifester par une toux prolongée.

    Quelles sont les risques de la toux chronique  ?
    Une toux chronique peut :

    • Perturber le sommeil, provoquant de la fatigue et affectant la qualité de vie quotidienne.
    • Causer des douleurs thoraciques, une irritation des muscles respiratoires, et parfois des lésions au niveau des cordes vocales (dysphonie). Chez certains patients, la toux chronique peut induire des vomissements ou des épisodes de syncope (évanouissement) dus à l’hyperpression intrathoracique.
    • Causer une gêne sociale est fréquente, avec un risque accru d’isolement en raison de la gêne liée aux symptômes.
    • Aggraver les pathologies sous-jacentes, comme le RGO ou l’asthme, si elle n’est pas traitée.

    Comment ça se soigne ?
    Le traitement dépend de la cause sous-jacente :

    • le RGO nécessite des inhibiteurs de la pompe à protons pour réduire l’acidité gastrique.
    • Pour une sinusite chronique, des corticostéroïdes nasaux et des lavages salins sont recommandés.
    • Un traitement de fond de l’asthme avec des bronchodilatateurs et des corticostéroïdes inhalés est souvent nécessaire pour contrôler les symptômes.
    • Les antitussifs sont rarement utilisés, sauf dans des cas très spécifiques, et doivent être évités si la toux est productive.
    • Une rééducation orthophonique peut être proposée pour les patients présentant une dysphonie liée à une irritation laryngée chronique.

    J’ai la toux chronique, que dois-je faire maintenant ?
    Nos recommandations :

    • Il est essentiel de consulter un spécialiste ORL pour un bilan complet si la toux persiste au-delà de 8 semaines.
    • Arrêter le tabac et éviter les irritants environnementaux, tels que la pollution ou les produits chimiques, sont des mesures cruciales pour limiter l’irritation des voies aériennes.
    • Adopter des mesures anti-reflux, comme éviter les repas copieux, élever la tête du lit, et éviter les aliments acides, peut prévenir les exacerbations de la toux liée au RGO.
    • Un suivi régulier avec un ORL ou un pneumologue est nécessaire en cas de pathologies respiratoires chroniques, comme l’asthme ou la BPCO.
    • L’hydratation régulière et l’utilisation de solutions salines peuvent aider à fluidifier les sécrétions et réduire la gêne liée à la toux.

    Suivez ces quelques conseils et si les symptômes persistent, passez au cabinet pour un traitement adéquat.

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    TROUBLE DE LA DEGLUTITION

    janvier 5, 2024Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
    TROUBLE DE LA DEGLUTITION

    Le trouble de la déglutition, c’est quoi ?

    Les troubles de la déglutition, ou dysphagie, désignent des difficultés à avaler les alimentsou les liquides. Ils peuvent survenir au niveau de la bouche, du pharynx (dysphagie oropharyngée) ou de l’œsophage (dysphagie œsophagienne).

    Ces troubles peuvent être intermittents ou constants, et varient en intensité selon la cause.

    En ORL, l’exploration des troubles de la déglutition nécessite souvent une nasofibroscopie, qui permet de visualiser le pharynx et le larynx. La dysphagie peut être associée à des problèmes neurologiques, structurels ou des pathologies inflammatoires des voies aériennes supérieures (VAS).

    Comment savoir si on est malade ?
    Les symptômes     :

    • Sensation de blocage ou de gêne lors de la déglutition des aliments solides ou liquides.
    • Toux ou étouffements fréquents pendant les repas, surtout lors de l’ingestion de liquides.
    • Régurgitation nasale ou alimentaire, avec parfois une perte de poids inexpliquée.
    • Douleurs lors de la déglutition, souvent accompagnées de dysphonie ou de modifications de la voix.
    • Le reflux de nourriture non digérée peut indiquer une obstruction ou une sténose œsophagienne, nécessitant un bilan approfondi.

    Qu’est ce qui provoque le trouble de la déglutition ?
    Les causes     :

    • Causes ORL : Les tumeurs du pharynx ou du larynx, l’inflammation chronique (ex: laryngite de reflux) peuvent entraver la déglutition.
    • Neurologiques : Les AVC, la maladie de Parkinson, et d’autres troubles neurologiques peuvent affecter la coordination des muscles de la déglutition.
    • Reflux gastro-œsophagien (RGO) : Les remontées acides peuvent irriter le pharynx et l’œsophage, causant des troubles de déglutition.
    • Sténoses œsophagiennes : Des rétrécissements de l’œsophage dus à des cicatrices ou des tumeurs peuvent empêcher le passage des aliments.
    • Causes iatrogènes : Les suites de radiothérapie au niveau du cou ou certaines chirurgies peuvent endommager les structures impliquées dans la déglutition.

    Quelles sont les risques du trouble de la déglutition ?
    Les conséquences sur votre santé     :

    • Risque d’inhalation d’aliments ou de liquides dans les voies respiratoires, pouvant provoquer une pneumopathie d’inhalation.
    • Perte de poidssignificative, dénutrition ou déshydratation, surtout si la dysphagie empêche la prise alimentaire correcte.
    • Isolement socialet anxiété autour des repas, en raison de la gêne causée par les difficultés à avaler.
    • Développement de lésions chroniques dans l’œsophage en cas de reflux acide ou de sténose non traitée.
    • En cas de tumeurs malignes, une dysphagie non traitée peut aggraver le pronostic vital.

    Comment ça se soigne ?
    Le traitement    :

    • L’évaluation initiale inclut une nasofibroscopie pour examiner la région pharyngée et laryngée, afin d’identifier toute lésion ou anomalie mécanique.
    • Une fibroscopie œsogastroduodénale (FOGD) permet d’explorer les lésions œsophagiennes, comme les sténoses ou les ulcérations liées au reflux.
    • La TOGD (transit oeso-gastro-duodénal) est une radiographie avec produit de contraste qui visualise la déglutition et l’intégrité de l’œsophage.
    • Selon la cause, les traitements peuvent inclure des modifications alimentaires (texture des aliments), la rééducation orthophonique ou une chirurgie.
    • Les médicaments tels que les inhibiteurs de la pompe à protons sont utilisés pour traiter le RGO, tandis que les sténoses œsophagiennes peuvent être dilatées par endoscopie.

    J’ai le trouble de la déglutition, que dois-je faire ?
    [Nos recommandations]

    Consultez un ORL rapidement en cas de difficultés à avaler persistantes pour un bilan complet, y compris une nasofibroscopie et éventuellement une FOGD.

    Adaptez la texture des aliments (purées, liquides épaissis) pour faciliter la déglutition et éviter les risques d’inhalation.

    Suivez les recommandations diététiques pour éviter le reflux, telles que fractionner les repas et éviter les aliments acides, épicés ou gras.

    Si vous souffrez de reflux chronique, suivez un traitement médicamenteux et envisagez un suivi régulier pour prévenir les complications œsophagiennes.

    En cas de pathologie neurologique, une rééducation avec un orthophoniste spécialisé dans les troubles de la déglutition peut aider à améliorer la coordination musculaire.

    Si les symptômes persistent et s’aggravent, nous vous recommandons de passer au cabinet.

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    NODULE CORDES VOCALES

    décembre 25, 2023Dr_Marwane_ORLOto-rhino-laryngology
    NODULE CORDES VOCALES

    Le nodule des cordes vocales, c’est quoi ?

    Les nodules des cordes vocales sont des excroissances qui se forment sur les cordes vocales. Ces bosses sont bénignes (non cancéreuses) et ressemblent aux callosités qui peuvent se former sur les mains.

    Comment savoir si on est malade ?
    Les symptômes du nodule des cordes vocales     :

    Le symptôme le plus courant des nodules des cordes vocales sont :

    • Enrouement ou voix rauque : changement de la qualité de la voix, souvent le premier signe.
    • Fatigue vocale : la voix se fatigue rapidement après avoir parler.
    • Difficulté à atteindre des notes aiguës : particulièrement chez les chanteurs ou ceux qui utilisent leur voix de manière professionnelle.
    • Douleur ou gêne au niveau de la gorge : surtout après une utilisation prolongée de la voix.
    • Sensation d’avoir une boule dans la gorge ou une gêne persistante.
    • Variabilité de la voix : fluctuation de la voix, qui peut être instable ou éteinte par moments.

    Qu’est ce qui provoque le nodule des cordes vocales ?
    Les causes     :

    Forçage vocal : parler fort, crier ou chanter de manière répétée et prolongée.

    Utilisation professionnelle intense : chez les chanteurs, enseignants, conférenciers, et toute personne utilisant sa voix de manière intense.

    Mauvaise technique vocale : utilisation inappropriée de la respiration ou de la projection vocale.

    Facteurs environnementaux : exposition à la fumée, pollution ou sécheresse de l’air.

    Reflux pharyngo-laryngé (RPL) : l’acide gastrique peut irriter les cordes vocales.

    Stress vocal chronique : tension vocale répétée liée à un usage régulier de la voix dans des conditions inadéquates.

    Tous ces facteurs, combinés ou isolés, peuvent provoquer une inflammation qui entraîne la formation de nodules.

    Quelles sont les risques du nodule des cordes vocales ?
    Les conséquences sur votre santé     :

    Détérioration de la qualité de la voix : un enrouement persistant et une voix rauque peuvent devenir chroniques, surtout si les nodules ne sont pas traités.

    Fatigue vocale : un usage prolongé de la voix peut entraîner une fatigue rapide, rendant difficile la communication.

    Perte de contrôle vocal : la capacité à atteindre certaines tonalités, particulièrement les notes aiguës, peut être compromise, ce qui est problématique pour les chanteurs ou professionnels de la voix.

    Inconfort ou douleur : les nodules peuvent entraîner une gêne ou une douleur dans la gorge, surtout après avoir parlé ou chanté.

    Récurrence : même après traitement, les nodules peuvent réapparaître si la mauvaise utilisation vocale persiste.

    Complications émotionnelles et professionnelles : pour les personnes dont la voix est l’outil principal de travail, comme les enseignants ou chanteurs, cela peut avoir un impact sur leur carrière et leur bien-être psychologique.

    Sans prise en charge, les nodules peuvent également évoluer vers des lésions plus importantes ou une inflammation chronique.

    Comment ça se soigne ?
    Le traitement du nodule des cordes vocales     :

    Le traitement recommandé comprend :

    Repos vocal: réduire ou éviter l’usage intensif de la voix pour permettre aux cordes vocales de guérir.

    Rééducation vocale (orthophonie) : la rééducation avec un orthophoniste aide à corriger les mauvaises habitudes vocales et à améliorer les techniques de respiration, de projection et de posture vocale. Cela est souvent essentiel pour prévenir la récurrence des nodules.

    Modification du mode de vie : éviter les facteurs aggravants comme le tabac, l’alcool, et les environnements bruyants, ainsi que gérer le stress vocal.

    Traitement médical : en cas de reflux gastro-œsophagien, reflux pharyngo-laryngé ou d’autres causes sous-jacentes (comme une inflammation), des médicaments peuvent être prescrits pour réduire l’irritation des cordes vocales.

    Chirurgie (microchirurgie laryngée): si les nodules persistent malgré le traitement conservateur et entraînent une altération significative de la voix, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour les enlever. Cette approche est généralement réservée aux cas résistants ou sévères.

    Suivi régulier: un suivi régulier avec un ORL et un orthophoniste est important pour évaluer la guérison et éviter une récidive.

    La prise en charge est souvent multidisciplinaire, combinant repos, rééducation et, si nécessaire, un traitement chirurgical.

    J’ai le nodules des cordes vocales, que dois-je faire ?
    Nos recommandations     :

    • Consulter un ORL : Obtenez un diagnostic précis et un plan de traitement adapté, surtout si vous ressentez des symptômes persistants.
    • Respecter le repos vocal : Limitez l’utilisation de votre voix, en évitant de parler ou chanter fort pour favoriser la guérison.
    • Adopter des techniques vocales appropriées : Travailler avec un orthophoniste pour apprendre des méthodes de projection et de respiration correctes afin de réduire la tension sur les cordes vocales.
    • Éviter les irritants : Réduisez ou éliminez l’exposition à la fumée, à l’alcool et à la pollution, et maintenez une bonne hydratation.
    • Surveiller les symptômes : Soyez attentif à tout changement dans votre voix et consultez un professionnel si les symptômes persistent ou s’aggravent.
    • Éduquer sur la santé vocale : Informez-vous sur les meilleures pratiques pour protéger vos cordes vocales et prévenir les récidives.
    • Évaluer le besoin de traitement médical : Si nécessaire, discutez des options de traitement médical ou chirurgical avec votre médecin, en fonction de la gravité des nodules.

    Suivez ces quelques conseils et si les symptômes persistent, passez au cabinet pour suivre un traitement adéquat.

     

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